Le rivet plein permet la fixation de pièces métalliques. C’est un gros clou que l’on passe dans un trou percé au préalable dans les pièces à assembler et que l’on rabat ensuite pour maintenir l’ensemble.
Il a connu son apogée au moment de la révolution industrielle (XIXème siècle) et fut largement utilisé dans les constructions EIFFEL ou les gratte-ciels de l’époque. Deux millions de rivet furent nécessaires à l’assemblage de la Tour Eiffel.
Appelé aussi rivet à frapper, sa pose s'effectuait à chaud : en se refroidissant, il se rétractait et consolidait ainsi l’assemblage.
Ce rivet n’est plus utilisé aujourd’hui dans la construction pour ses vertus mécaniques, mais revient à la mode pour son design et réapparait dans l’architecture intérieure.
Il est utilisé dans la coutellerie, l’armurerie médiévale et par les forgerons.
Les modélistes, en particulier les vaporistes (ferroviaires ou machines fixes et routières) utilisent de nombreux petits rivets.
On l’utilise dans la rénovation par exemple des caravanes américaines en aluminium, ou des Land Rover
Aujourd’hui sa pose se fait le plus souvent à froid au marteau.
Les bouterolles peuvent être utilisées pour former la deuxième tête du rivet.
La forme de la tête de nos rivets pleins est conforme à la norme AFNOR : tête ronde (ou bombée) NF E 27-153, tête plate NF E 27-151; tête fraisée NF E 27-154ou tête goutte de suif NF E 27-152. Nous pouvons sur demande fournir des rivets pleins norme DIN.
Le choix d’un rivet dépend de quatre éléments :
- La matière
- Le diamètre du trou percé (qui détermine le diamètre du rivet)
- la forme de la tête
- La longueur du rivet qui se calcule en fonction de l’épaisseur à sertir et de la forme de la contre-rivure.